Publié dans Editorial

Dans le désarroi !

Publié le mardi, 22 juin 2021

Les primo-vaccinés de la Grande île ne savent plus à quel saint se vouer ! En cause, la décision controversée de l’autorité sanitaire de l’Union européenne de ne pas reconnaitre le vaccin Covishield. Ainsi, elle interdit et refuse l’entrée dans le territoire Schengen tout passeport vaccinal portant cachet Covishield. Tous les adjectifs qualificatifs les plus péjoratifs sont bons pour… qualifier une telle décision comme irresponsable, irréfléchie, cruelle, politiquement incorrecte, etc.
Nous revenons à la charge. L’occasion nous a été déjà offerte l’autre fois pour pointer du doigt de façon énergique l’arrêt de l’Union européenne relatif au refus du vaccin Covishield (indien) sur le tout le territoire Schengen. C’est la consternation générale au sein de tous les primo-vaccinés du pays. Le retour en zone pour décrypter la décision s’impose dans la mesure où elle jette les concernés dans le désarroi. Aussi, faut-il mettre en exergue les impacts négatifs de la chose incriminée.
On perd le Nord ! Soutenue et encouragée par le Système des Nations unies dont entre autres l’OMS et l’UNICEF, l’autorité sanitaire nationale mobilise et invite de façon appuyée les concitoyens à se faire vacciner. Madagasikara s’inscrit dans l’initiative COVAX dictée ou proposée par l’OMS avec la bénédiction des partenaires traditionnels dont l’Europe. Le choix de Covishield a été adopté et ce en concertation directe avec l’OMS. Tout cela explique la réception officielle en grande cérémonie des vaccins de la première vague honorée par les représentations étrangères attestant leur caution au profit de ce vaccin devenu indésirable par ceux même qui l’ont encouragé.
Nul n’ignore la position affichée par le régime Orange vis-à-vis de l’ « option vaccin ». Le Chef de l’Etat qui a arboré ouvertement son opposition priorise le choix pour le remède traditionnel amélioré (RTA) Covid-Organics, CVO et CVO+ (gélules) pour répondre aux attaques de la pandémie. Les RTA ont fait preuve de leur efficacité. Bon nombre de concitoyens approuvent la démarche présidentielle. Ils se mettent à l’écart de l’option vaccin. N’empêche que, en dépit de la réticence de la majorité des Malagasy, une partie non négligeable de la population choisit librement de s’immuniser par le biais du Covishield dans le cadre de la première vague. Vu la décision très controverséede l’Union européenne, le sort de la deuxième vague se trouve réellement hypothéquée.Y aura-t-elle lieu ? Et comment ? Les esprits se surchauffent. A quand l’Afrique, le continent des pauvres sinon des laissés-pour-compte, se débarrassera-t-elle de la tutelle maléfique des grands de ce monde. Le caprice de ces pays riches risquent parfois de jeter les pays les moins avancés ou en situation de précarité dans les abîmes de la désolation, dans le désarroi tel le cas présent.
Deux mobiles essentiels motivent la décision de se faire vacciner. D’abord, dans l’espoir d’en découdre définitivement de ce fléau. Un vœu profond que chacun espère concrétiser une bonne fois pour toute. Ensuite, avoir la possibilité de disposer en main le passeport vaccinal offrant la clé de pouvoir circuler ailleurs. Mais voilà, le fameux arrêt décrété à Bruxelles sème le doute ! Un arrêt anxiogène dont l’impact porte atteinte à la sérénité d’un peuple. Au moins les Américains et les Chinois sont là pour donner du baume au cœur. Ils se désolidarisent de cette décision insensée.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Challenge
    Un Malagasy préside les destinées de la Communauté de la région australe de l’Afrique. Rajoelina Andry Nirina, Chef de l’Etat malagasy, a reçu des mains d’Emmerson Dambudzo Mnangagwa, le digne successeur du charismatique et légendaire leader zimbabwéen, l’ancien président Robert Mugabe, le flambeau de la présidence tournante de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, version anglaise). Une organisation sous régionale d’au moins 350 millions d’habitants et dont la raison d’être vise à promouvoir le développement économique ainsi que veiller à l’instauration de l’union sacrée et à la stabilité politique des 16 Etats membres. Il ne s’agit aucunement donc d’un pouvoir régalien colonial ou impérial rappelant les périodes sombres de l’histoire d’occupations étrangères en Afrique. Il est plutôt question d’une Communauté d’Etats souverains partageant une même région.

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